Raphaël
| Sujet: Blood & Tears Sam 2 Mar - 16:59 | |
| "Sang et Larmes : Pour l'Honneur et le Devoir." Troisième jour de célébrations au palais de Sancti Imperii. C’est l’anniversaire du fils aîné de l’Empereur, celui qui prendra sa place sur le trône le moment venu. Dans l’optique très noble d’améliorer ses relations avec ses voisins, l’Empereur a veillé à inviter chez lui des représentants de toutes les factions. Quelques étrangers de l’autre côté de l’océan sont même présents, mais ils ne sont pas d’une grande importance, plutôt une curiosité pour les habitants du Grand Continent. Tout s’est bien déroulé jusqu’à présent : le vin a coulé à flots, les cuisiniers ont servi leurs mets les plus raffinés et même fait parvenir dans les villages plus pauvres des provisions de choix pour que le petit peuple participe, de loin, aux réjouissances. Les nécromanciens, coincés dans leur puritanisme zélé, ont partagé quelques connaissances avec les érudits de l’Empire, des guerriers du Sanctuaire ont fait tournoyer des succubes et des soldats réputés pour leur sérieux ont renversé de la bière en riant des plaisanteries grossières des barbares. Tout allait bien jusqu’à ce que la grande prêtresse de l’Empire ne déboule dans la salle accompagnée d’un capitaine angélique pour aviser l’Empereur que la relique sacrée du Dieu avait disparu du temple. Rendu furieux, l’empereur réclama le silence et déclara que personne ne sortirait du palais sans avoir d’abord été fouillé : on devait retrouver la relique sacrée. L’ambiance tourna vite au désastre. Les invités de marque, loin de vouloir se plier à cette demande, protestèrent vivement et menacèrent d’arracher la tête de quiconque les approcherait. Une bataille éclata entre les soldats des cinq factions, on se cria des insultes. Tout s’arrêta quand un portail enflammé ravagea le mur est du palais, s’ouvrant sur le monde sous-terrain des démonistes. Ces derniers déclarèrent en avoir vu assez et, dans la panique, s’engouffrèrent dans le portail qui se referma aussitôt. La plupart des invités du roi purent s’esquiver, mais quelques représentants des factions invitées furent capturés et soumis à l’Inquisition. Personne n’avoua avoir volé la relique perdue. Cette simple disparition était suffisante pour que les armées de l’Empire ne commencent à s’assembler dans l’optique d’une croisade religieuse plus grande qu’aucune jamais menée. Mais dans tous les camps, les soupçons sont aiguisés, et la méfiance est de mise. Il faut laver l’affront fait par l’Empire dans cette accusation grossière dont personne ne croit les siens coupables. Partout, les armées semblent prendre de l’expansion et se préparer à un grand combat. Lire la suite. |
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